1934-1939

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«retour en arrière…


[Rappel de ce que mon père a dit des années 1934 à 1939]


 » A 18 ans, j’ai fait demande d’aller dans la Marine. J’ai commencé l’école a Venise. La discipline de la Marine ne me pesait pas du tout, parce que j’en avais vécue une beaucoup plus dure. Réveillés à six heures du matin au clairon, le travail en classe ou les exercices sur les bateaux, me fatiguaient moins que le travail dans les champs. La ville est belle. On avait 1,5 lires par jour. On allait le dimanche, au cinéma. Les cours me plaisaient et après quelques mois, j’étais chef de classe. Après la première année, on nous a embarqués sur le Cuirassé Andrea Doria, qui fonctionnait encore au charbon. Ainsi j’ai participé à une croisière Taranto-Galipoli, Galipoli-Messine, Messine-Naples, Naples-Livourne, Livourne-Vado Ligore entre Gênes et Savona. Débarqués nous sommes retournés à Venise pour l’école de mécaniciens, deuxième année.

Après l’école, on nous a répartis à droite et à gauche, sur différents batiments. Moi, j’ai été affecté au vaisseau amiral Emanuele Filiberto Duca d’Aosta qui se trouvait dans le port de Cagliari en Sardaigne. Je suis parti tout seul de La Carnia, le 23 mai et je suis arrivé a Cagliari le 25, parce que on ne pouvait pas voyager sur des trains directs. J’ai fait La Carnia-Venise, Venise-Bologne, Bologne-Florence, Florence-Pise, Pise-Civitavecchia. Embarqués sur le bac, le lendemain matin, nous sommes arrivés a Obia en Sardaigne. En train, on a traversé toute la Sardaigne jusqu’à Cagliari. C’était un Croiseur. On faisait des patrouilles en Méditerranée parce que la guerre d’Espagne avait commencé. On était chargés de contrôler les trafics d’armes, mais ils passaient au travers quand même.

En ’38 les navires Duca d’Aosta et Eugenio di Savoia, Croiseur de la même classe, ont été désignés pour faire un tour du Monde. Partis de Naples, les premiers jours de novembre, nous nous sommes arrêtés une première fois à Gibraltar et de Gibraltar nous sommes allés à Tanger au Maroc. De Tanger nous sommes allés à Santa Cruz de Tenerife. Là, j’ai mangé ma première banane. Ensuite, Dakar au Sénégal. De Dakar nous avons fait la traversée de l’Atlantique et nous sommes arrivés au Pernambouco. Ensuite, Rio de Janeiro. Après cela, nous sommes descendu a Porto Allègre, dans le Sud du Brésil. Quand nous en sommes repartis, un ouragan est arrivé, qui nous a fait échouer. Nous étions dans l’estuaire d’un fleuve. Quand le mauvais temps a cessé, des remorqueurs sont arrivés. Nous sommes repartis et nous nous sommes dirigés vers Montevideo en Uruguay. De Montevideo, nous sommes allés à Buenos Aires. Nous y sommes resté plusieurs jours. Nous sommes allés à Baia Blanca. Nous avons traversé le détroit de Magellan. Etant donné que nous étions les premiers jours de janvier, la nuit ne durait pas plus d’une heure. Après nous avons longé les côtes du Chili et nous sommes arrivés a Concepción. De Concepción nous sommes allés à Callao au Pérou. Callao c’est un port non loin de Lima la capitale. Il y a douze kilomètres et nous avons pu la visiter. De là, après nous sommes allés en Equateur. Il était prévu d’aller à Honolulu, Nagasaki, Diaren en Corée, Honk Kong en Chine, Cantun, Saigon, Madras en Inde et de remonter par la mer rouge et passer par le canal de Suez, pour arriver à Naples. Au lieu de continuer le long du Pacifique, nous sommes retourné dans l’Atlantique. Nous savions que la situation en Europe était critique et la guerre allait éclater. De l’Equateur nous nous sommes donc dirigés sur le canal de Panama du coté Pacifique, a Balboa. Le canal de Panama est constitué de trois bassins pour s’élever d’un coté et de trois bassins pour redescendre de l’autre. C’est comme des grandes marches d’escalier d’eau. Arrivés au Costa Rica, une délégation est partie en train pour la capitale, San José. Après cela, nous sommes allés en Colombie, à Barranquilla. De là, nous sommes partis pour le Venezuela, à La Guaira. Après nous sommes allés a Curaçao, une île hollandaise, où nous nous sommes ravitaillés en diesel. De là nous sommes allés dans les îles Açores, à Port Fayl. De Port Fayl nous avons pris la direction de l’Italie où nous sommes arrivés à Cagliari. De Cagliari à La Spezia et la croisière était terminée. C’était le mois de février. »

~~O~~

Pour mon père, ces 5 ans semblent avoir été les plus heureux de sa vie. C’est un peu le cas de chacun de nous. Si l’on nous demandait quel est notre meilleur souvenir, il y a de grandes chances que nous le situerions aux alentours de nos 20 ans. Cette première expérience d’autonomie, ce sentiment de liberté toute nouvelle, loin des contraintes de la vie de famille. L’occasion de se réaliser.

Ceci dit, mon père envoyait régulièrement des nouvelles à sa famille, des cartes postales, des télégrammes. Mon père avait le plus grand respect pour ses parents. Chose particulière, il vouvoyait sa mère… ma grand-mère, donc.

Mais même 60 ans plus tard, en cette soirée de 1996, il se remémorait tous ces détails, comme s’il les avait vécus la veille. On peut noter que dans son abrégé, le nom des ports dans lesquels il a fait escale durant son tour du monde, y sont tous et dans l’ordre.

Sauf peut-être une inversion entre La Guaira et Curaçao, par rapport au compte rendu officiel de la Marine Italienne, qui m’a été fourni récemment, par l’intermédiaire d’une association de marins de Gemona. Bien que ma première réaction ait été de faire confiance à la mémoire de mon père et de mettre en doute la version officielle, par la suite il s’est avéré que la séquence Curaçao – La Guaira est plus logique.

Il y a ensuite des imprécisions avec les noms des ports dans lesquels il n’ira finalement pas, à cause du rappel des bateaux à travers le Canal de Panama. Il y a par exemple un Diaren en Corée, que je n’ai pas trouvé sur la carte du Monde.

Mais pour tout le reste… il a fait l’histoire…

Et nous allons pouvoir la parcourir en photos…

4 10 Guerrino 052 a bordo _Venezia_

Mon père avait 20 ans. Il en paraissait 40. Et il me ressemblait beaucoup. On dirait moi sur ces clichés.

Guerrino 028 _Taranto dicembre 1941_



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«ritorno indietro…


[Riepilogo di cio' che mio padre a detto degli anni 1934 a 1939]


« A 18 anni ho fatto richiesta di andare in Marina. Ho comminciato la scuola a Venezia. La diciplina della Marina non mi pesava niente, perché ne avevo vissuta un’altra più dura. Svegliati alle sei del mattino con la trombetta. Il lavoro in aula o le pratiche sulle navi, mi stancavano meno dal lavoro nei campi. La città è bella. Avevamo 1,5 lire al giorno. Si andava la domenica, al cine. La scuola mi piaceva e dopo un paio di mesi ero capo classe. Dopo il primo anno, ci hanno imbarcati su la Corazzata Andrea Doria, che andava ancora a carbone. Dunque ho fatto una crociera Taranto-Galipoli, Galipoli-Messina, Messina-Napoli, Napoli-Livorno, Livorno-Vado Ligore tra Genova e Savona. Sbarcati siamo tornati a Venezia a scuola meccanici, secondo anno. Ho fatto l’esame finale e sono risultato primo su 120 allievi in tutta l’Italia.

Dopo la scuola, ci hanno spartiti a destra e a sinistra, su diverse navi. Io, sono stato assegnato alla nave ammiraglia Emanuele Filiberto Duca d’Aosta che si trovava nel porto di Cagliari in Sardegna. Sono partito da solo di Carnia, il 23 maggio e sono arrivato a Cagliari il 25, perché non si poteva viaggiare sui direttissimi. Ho fatto Carnia-Venezia, Venezia-Bologna, Bologna-Firense, Firense-Pisa, Pisa-Civitavecchia. Imbarcati sul traghetto, siamo arrivati l’indomani mattina a Olbia in Sardegna. Col treno, abbiamo attraversato la Sardegna fino a Cagliari. Era un Incrociatore. Si faceva pattugliamento sul Mediterraneo perché era comminciata la guerra di spagna. Si controlava che non si facessero traffico di armi, ma passavo lo stesso.

Nel ’38 le navi Duca d’Aosta et Eugenio di Savoia, Incrociatore di stessa classe, sono state destinate a fare un giro del mondo. Partiti di Napoli i primi di novembre, la prima fermata è stata a Gibilterra e da Gibilterra siamo andati a Tangeri in Marocco. Da Tangeri siamo andati a Santa Cruz di Tenerife. Li ho mangiato la mia prima banana. Dopo, Dakar in Senegal. Da Dakar abbiamo fatto la traversata dell’Atlantico e siamo arrivati in Pernanbucco. Dopo a Rio de Janeiro. Dopo di li, siamo andati giù a Porto Allegre nel Sud del Brasile. Quando siamo partiti è venuto un’uragano che ci a arenati. Eravamo dentro le foce di un fiume. Quando è cessato il cattivo tempo sono arrivati i rimorchiatori. Abbiamo potuto ripartire e dirigersi verso Montevideo in Uruguai. Da Montevideo siamo andati a Buenos Aires. Ci siamo rimasti diversi giorni. Siamo andati a Baia Blanca. Abbiamo attraversato lo stretto di Magellano. Siccome eravamo i primi di gennaio, la notte durava poco più du un’ora. Dopo abbiamo navigato lungo le coste del Cile e siamo arrivati a Concepcion. Da Concepcion siamo andati a Callao in Peru’. Callao è il porto a poca distanza di Lima, la capitale. Sono dodici chilometri e abbiamo potuto visitarla. Dopo di li, siamo andati nel Equador. Era previsto di andare a Onolulu, Nagasaki, Diaren in Corea, Honk Kong in Cina, Cantun, Saigon, Madras in India e di venire su’ per il Mare Rosso e passare per il canale di Suez, per arrivare a Napoli. Invece di continuare lungo il Pacifico, siamo tornati nell’Atlantico. Sapevamo della situazione politica in Europa che era critica e che stava per scoppiare la guerra. Dal Equador ci siamo diretti sul canale di Panama, della parte Pacifico, a Balbao. Il canale di Panama è fatto di tre bacini per salire da una parte e tre bacini per scendere dell’altra. Come grandi scalini d’acqua. Arrivati nel Costarica, una delagazione dell’equipaggio è andata nella capitale San Jose, col treno. Dopo di che, siamo andati in Colombia a Barranquilla. Di li’, siamo andati in Venezuela, a La Guaira. Dopo siamo andati a Curasao, una isola Olandesa dove abbiamo fatto rifornimento di nafta. Di li’, siamo partiti per le isole Azzorre, Port Fayl, Da Port Fayl abbiamo puntato verso l’Italia e siamo venuti a Cagliari. Cagliari, La Spezia, ed era finita la crociera. Era il mese di febbraio. »

~~O~~

Per mio padre, questi 5 anni sembrano essere stati i piu’ belli della sua vita. Questo è un po’ il caso di ognuno di noi. Se ci verrebbe chiesto quale è il nostro ricordo migliore, ci sarebbe una buona probabilità che noi lo collocheremmo attorno ai nostri 20 anni. Questa prima esperienza di autonomia, questo sentimento di liberta’ completamente nuovo, lontano dai vincoli della vita di famglia. L’occasione di realizzarsi.

Detto questo, mio padre spediva puntualmente delle notizie alla sua famiglia, delle cartoline, dei telegrammi. Mio padre aveva il più grande rispetto per i suoi genitori. Cosa particolare, dava del voi a sua madre… mia nonna dunque.

Ma anche 60 anni dopo, in questa serata del 1996, si ricordava di tutti questi particolari, come se li avesse vissuti alla vigilia. Si puo’ rilevare che nel suo compendio, i nomi dei porti nei quali a fatto scalo nel corso del suo giro del mondo, ci sono tutti e nell’ordine.

Tranne forse un’inversione tra’ La Guaira e Curaçao, riguardo al reso conto officiale della Marina Italiana, che mi è stato fornito di recente, tramite una associazione di marinai di Gemona. Ben che la mia prima reazione è stata di fare fiducia alla memoria di mio padre e di mettere in dubbio la versione ufficiale, in seguito è venuto fuori che la sequenza Curaçao – LaGuaira è più logica.

Ci sono poi le imprecisioni nei nomi dei porti, nei quali dopo tutto non ci andra’ mai, a causa del richiamo delle navi a traverso il canale di Panama. C’è per esempio in Diaren in Corea, che non ho trovato sulla mappa del Mondo.

Ma per tutto il resto… ha fatto la storia…

E stiamo per andare a percorrerla in foto…

4 10 Guerrino 052 a bordo _Venezia_

Mio padre aveva 20 anni. Ne pareva 40. E mi somigliava molto. Si direbbe che sono io su questi scatti.

Guerrino 028 _Taranto dicembre 1941_



avanti…»

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«in daur…


[Riepilogo di če qe njo paari al a dit dai anjs 1934 a 1939]


« A 18 ajns, i ai fat domande di laa in Marine. I ai cominčaat la squele a Vinjeežie. La dičipline de Marine no mi pesave nue, parčeqe ne vevi visude une plui dure. Žveaas es siis di abinore qula trompete. Il lavoor in aule o la pratiqe sulis naas, mi štraqave manqo qe il lavoor tei cjampš. La sitaat e ie biele. Si veve 1,5 liris al di. Si lave la domenje, al čine. La šquele mi plaževe e dopo un paar di meeš, i eri qapo qlase. Dopo il prin an, nus an imbarcjaas su la Corasade Andrea Doria, che lave inmo’ a cjarbon. Duncje i ai fat une qročere Taranto-Galipoli, Galipoli-Messina, Messina-Napoli, Napoli-Livorno, Livorno-Vado Ligore tra Gjenove e Savona. Žbarcjaas i sin tornaas a Vinjeežie a squele meqaniqš, seqont an. I ai fat l’ežamp finaal e i soi rižultaat il prin su 120 alievoš di dute l’Italie.

Dopo la šquele, nus an dištribuiis a dještre e a siništre, su diviersis naas. Io’, i soi štaat deštinaat su la naaf amiralje Emanuele Filiberto Duca d’Aosta qe si cjatave tal puart di Cagliari in Sardenje. I soi partiit di besol di Cjarnje, il 23 di mai e i soi rivaat a Cagliari il 25, parqe no si puodeve viadžaa sui trenoš diretišimš. I ai fat Cjarnje-Vinjeežie, Vinjeežie-Bolonje, Bolonje-Firense, Firense-Pise, Pise-Civitavecchia. Imbarcjaas sul traget pee Sardenje. Ta l’indoman abinore i sin rivaas a Olbia in Sardenje. Qul treno, i vin atraversaat dute la Sardenje fin a Cagliari. Al ere un incročatoor. Si faževe patuljamen sul Mediteraneo parceqe ere cominčade la guere di Španje. Si qontrolave che no fažesin contrabant di armis. E pasavin dištes.

Dal ‘38 lis naas Duca d’Aosta e Eugenio di Savoia, Incročatoor compancj, e son štadis deštinadis a faa un džiir dal mont. Partiis di Napoli i prins di novembre. Prime fermade a Gibilterra. Da Gibilterra i sin laas a Tangeri in Maroc. Da Tangeri i sin laas a Santa Cruz di Tenerife. Li i ai mangjaat la mee prime banane. Dopo a Dakar tal Senegal. Da Dakar i vin fat la traversade dal Atlantiq e i sin rivaas tal Pernanbuco. Dopo a Rio de Janeiro. Dopo di ei, i sin laas iu’ a Porto Allegre tal Sud dal Brasil. Quanqe i sin partiis al e vinjut un uragan qe nus a portas in secje. I erin dentri in t’un flump. Quanqe al a česaat il trišt timp e son vinjuus i rimorqiatoors. Dopo i sin partiis e i sin laas a Montevideo in Uruguai. Da Montevideo i sin laas a Buenos Aires. I sin štaas divierš diiš. I sin laas a Baia Blanca. In sin pasaas a traviers il štret di Magellano. Siqome e erin i prins di dženaar, la njot e durave pooq plui di un’ore. Dopo i vin navigaat lunq lis queštis dal Čile e i sin rivaas a Concepšion. Da Concepšion i sin laas a Callao tal Peru. Callao al e il puart a pocje dištanse di Lima la capitaal. E son dodiš qilometroš e i vin poduut vižitaale. Dopo di li’ i sin laas tal Equador. Al ere prevedut di laa a Onolulu, Nagasaki, Diaren in Coree, Honk Kong in Čine, Cantun, Saigon, Madras in Indie e di vinjii su’ pal Mar Ros e pasaa il qanaal di Suez, par rivaa a Napoli. Invesit di continua lunq il Pacifiq i sin tornaas tal Atlantiq. Si saveve qe la situasion politiqe in Europe e ere qritiqe e qe e štave par šqopiaa la guere. Dal Equator i sin las sul qanaal di Panama de bande dal Pacifiq, a Balboa. Il qanaal di Panama al e fat di tree bačins qe si monte di une bande e tre bačins che si šmonte di qee aatre. Qome grancj šcjalins di aage. Rivaas tal Costarica. Une delegasion dal equipagjo e ie lada te qapitaal a San Jose, qul treno. Dopo di qe, i sin laas in Colombie a Barranquilla. Di ei, i sin laas in Venezuela, a La Guaira. Dopo i sin laas a Curasao, une ižule Olandeeze e ei i vin fat riforniment di nafte. Di ei, i sin las tes ižulis Azzorre, a Port Fayl. Da Port Fayl i vin puntaat sul’Italie. I sin vinjuus a Cagliari. Cagliari, La Spezia. E finide la qročiere. Al ere il mees di fevraar. »

~~O~~

Par njo paari, qeštj 5 anjs e samein iesi štaas i plui biei de soo vite. Al e il qaaš di onjun di noo. Si nus domandasin quaal qal e il plui biel riquart, e ie’ une buine probabilitaat qe lu metaresin ator ai njoštris 20 anjs. Qešte prime ešperiense di autonomie, qešt sentiment di libertaat dute njove, lontans dai vinqui dee vite di famee. L’ocažion di realizaaši.

Detto questo, njo paari al mandave puntualmenti notisis a cjase, qartulinis, telegramš. Njo paari al veve il plui grant rišpiet pai siei gjenitoors. Une roobe partiqolaar, al dave dal voo a soo maari… mee noone duncje.

Ma ancje 60 anjs doopo, in quešte serade dal 1996, s’impensave di ducj i partiqolaarš, qome se li ves visuus la di prime. Si pueš rilevaa qe tal so qompendio, i nons dai puars tai quaai al a fat šqalo tal qors dal so džiir dal mont, e son ducj e tal ordin.

Manqul forsit un šqambio tra’ La Guaira e Curaçao, riguart al rezoqont ofičaal dee Marine Taliane, qe mi e štaat daat di rečent, par l’intermediari di une asočiasion di marinaarš di Glemone. Ben qe la mee prime reasion e ie’ štade di faa fiduče e memorie di njo paari e di meti in dubit la version ufičiaal, di seguit al e vinjuut fuur qe la sequense Curaçao – La Guaira e ie’ plui ložiqe.

E son doopo lis imprečizions qun i nons dai puars dulà qe in definitive nol sares mai laat, a qauže qe lis naas e son štadis riqlamadis a traviers il qanaal di Panama. Al e par ežempli un Diaren in Corea, qe no ai cjataat su la mape dal mont.

Ma par dut il rešt… al a fat la štorie…

E i štin par laa a parquriile qun lis footos….

4 10 Guerrino 052 a bordo _Venezia_
Njo paari al veve 20 anjs. Ne pareve 40. E mi sameave četant. Si dižares qe i soi io’ su qeštj šqas.
Guerrino 028 _Taranto dicembre 1941_



in devant…»

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